Unité de soins intensifs de cardiologie
Une unité de soins intensifs de cardiologie (parfois abrégée USIC) est un service d'hospitalisation situé au sein d'un service de cardiologie et permettant la surveillance 24 h sur 24 des constantes vitales des patients.
Elle implique la présence, outre d'une équipe soignante, d'un cardiologue de garde sur place.
Finalités
[modifier | modifier le code]Elles ont été créées dans les années 1960 pour la prise en charge de l'arrêt cardio-circulatoire chez les patients faisant un infarctus du myocarde, ce qui implique un scope de surveillance de l'électrocardiogramme, du personnel médical et paramédical présents 24 h sur 24 et du matériel de réanimation (dont un défibrillateur). Son recrutement a évolué, prenant en charge moins d'infarctus et plus d'insuffisance cardiaque aiguë, ainsi que des patients cardiaques porteurs d'autres maladies graves[1].
Historique
[modifier | modifier le code]La première unité de ce genre est ouverte en 1962 à Kansas City dans le Kansas, aux USA. Dans les quatre ans qui suivent, près de 200 unités ouvrent aux États-Unis[2]. Elle démontre alors une diminution de la mortalité de l'infarctus lorsqu'elle est prise en charge par ce type de structure[3].
L'apparition des soins intensifs de cardiologie est considérée, à la fin des années 1990, comme le progrès le plus significatif de la prise en charge de l'infarctus du myocarde[4].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Holland EM, Moss TJ, Acute noncardiovascular illness in the cardiac intensive care unit, J Am Coll Cardiol, 2017;69:1999–2007
- Fye WB, Resuscitating a circulation abstract to celebrate the 50th anniversary of the coronary care unit concept, Circulation, 2011 ; 124 : 1886-1893.
- Killip III T, Kimball JT, Treatment of myocardial infarction in a coronary care unit. A two year experience with 250 patients, Am J Cardiol, 1967;20:457–464
- Braunwald E, Evolution of the management of acute myocardial infarction: a 20th century saga, the Lancet, 1998 ; 352 : 1771–1774.